RV "Happy-Nicotines": dates et horaires des prochains rv!

Craven a écrit:...
Et surtout ça donne l'occasion au capo/kapo de Non-Droit des Fumeurs de s'exprimer en ces termes, à propos des proprios de bistrots à la cool : " Ce sont des intellos gauchistes, des soixante-huitards attardés et libertaires, comme si la liberté de s'enfumer passait avant celle de respirer ".
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En griller une sans se faire griller
Au fond de certains bistrots parisiens ou derrière des rideaux de fortune, des patrons autorisent la dope, malgré la loi. Les contrôles policiers, eux, se font rares.



On se croirait dans les Etats-Unis des années 20-30, au temps de la prohibition. La scène se déroule pourtant à Paris, un soir de 2008, dans un bar. Mal cachés derrière deux draps fermés par une pince à linge, une quinzaine de clients trinquent, discutent et fument. Tellement qu'un nuage de fumée s'échappe sur le trottoir. Il y a des quinquas qui grignotent, un esseulé qui dessine, des étudiants qui se draguent et jouent au tarot. Et des cendriers posés sur les tables. Le comble de l'hérésie pour un endroit comme celui-ci, sans terrasse ni fumoir. Si les policiers débarquent, c'est 750 Euros d'amende pour le patron. Selon la loi, les cendriers favorisent «sciemment» le non-respect de l'interdiction de fumer qui régit cafés et restas depuis trois mois et demi. Et l'affichette Soirée privée collée sur la vitrine ne protège en rien les contrevenants. «Le patron prend le risque, c'est un résistant de la première heure !», affirme-t-on fièrement au comptoir.
Cet insoumis n'est pas le seul. Intra-muros et en banlieue, des patrons de bistrot et de salon à chichas (lire l'encadré) laissent encore leurs clients crapoter au chaud, entre quatre murs. Combien sont-ils ? Impossible à quantifier, ils n'en font pas publicité. «Ce sont des intettos gauchistes, des soixante-huitards attardés et libertaires, comme si la liberté de s'enfumer passait avant celle de respirer», tempête Gérard Audureau, président de l'association Droit des non-fumeurs (DNF).
Pas question pour «ParisObs» de dénoncer ces hors-la -loi en livrant leurs noms ou leurs localisations. D'ailleurs, leur liste est gardée comme un trésor par ceux qui les fréquentent. «On se refile les plans par le bouche-à-oreitte. C'est donnant-donnant, je te balance une adresse, tu m'en donnes une autre», explique en toussant Gautier (1), 42 ans.
Dans ce rade du centre de Paris, on peut cloper de jour comme de nuit : «Je paie mon fonds de commerce, mes charges, je fume et ne conçois pas de ne pas le faire chez moi ! Alors en empêcher mes habitués et mes copains, non», déclare Maryse, la tenancière. Dans un café voisin, plus chic, c'est uniquement en soirée et dans le fond de la salle, à la lueur de bougies parfumées. Et dans cet autre encore, il faut ajouter 2 Euros à sa consommation pour être «autorisé» à dégainer briquet et cigarette. La cagnotte ainsi récoltée est censée payer l'amende en cas de descente de flics... Rusé. «J'aime bien aller dans ces lieux underground. E y flotte un parfum d'interdit, on guette le gendarme, on ne doit pas parler trop fort, comme dans les «speakeasies» américains sous la prohibition», dit Martin, jeune avocat.
Pour l'heure, à Paris, 250 procès-verbaux ont été dressés pour infractions à la loi anti-tabac dans les bars, restaurants et brasseries. Ils concernent majoritairement les fumeurs récalcitrants (68 Euros d'amende), mais aussi les responsables d'établissement n'ayant pas affiché de signalétique (135 Euros) ou qui ont incité à violer la législation en laissant traîner cendriers et autres narguilés. «C'est peu. Les Parisiens respectent plutôt bien les nouvelles règles», observe Lino Cermaria, chef du service de la prévention à la Police urbaine de proximité. Il n'y a pas non plus une frénésie de contrôles. Les commissariats d'arrondissement interviennent essentiellement sur plaintes ou dénonciations. Et elles sont rares. «J'ai quand même la trouille, glisse Maryse. Je pense vendre mon bar pour aller en ouvrir un en Espagne, où la loi est plus souple.» La solution à l'espagnole, avec bars fumeurs etnon fumeurs, c'est le rêve des militants de la clope. Ils sont une cinquantaine à être vraiment actifs à Paris. Lors de leurs sit-in de Fumeurs en colère, ils crient à «l'atteinte à la liberté», «au mensonge sur les chiffres du tabagisme passif» et à un «trop-plein d'hygiénisme». Laurence, comédienne, 40 ans, un badge très glamour piqué sur la poitrine («Mon corps est un espace fumeur»), a même fomenté des «Happy-Nicotines» pour protester. Le principe : par petits groupes, investir un lieu stratégique, comme Le Flore à Saint-Germain-des-Prés, et s'en griller une «peinard», en laissant un tract sur la table avant de filer. «C'est un acte de résistance à un gouvernement qui veut que les gens restent chez eux, abrutis.» Etonnant : sur quatorze micro-actions organisées à Paris depuis janvier, seules quatre ont mal tourné. «Les serveurs et les clients ne réagissent pas, à la limite ils rigolent. Une fois, le patron a appelé la police. Quand elle est arrivée, on était déjà dehors.» Laurence a pensé à tout : un timing court pour ne pas se faire pincer et puis, si ça arrivait, elle s'engage à payer les contraventions des militants et du patron.
A mi-chemin entre rébellion politique et divertissement, cette fronde mènera-t-elle à un assouplissement de la loi ? «Non, ça ne rime à rien», assure Gérard Audureau de DNF Lui veut encore durcir le quotidien des accros à la nicotine en sanctionnant les terrasses. «Nos tests prouvent qu'elles polluent l'air intérieur des cafés.» Le clash est engagé.

Sous Commandant Nicot a écrit:

Craven a écrit:...
Et surtout ça donne l'occasion au capo/kapo de Non-Droit des Fumeurs de s'exprimer en ces termes, à propos des proprios de bistrots à la cool : " Ce sont des intellos gauchistes, des soixante-huitards attardés et libertaires, comme si la liberté de s'enfumer passait avant celle de respirer ".
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Comme quoi, même dans "l'analyse sociologique" ces miliciens sont de très grosses taches: Moi, S/Cdt Nicot, je vous garanti sur facture que je suis l'archétype du mec de droite anarcho-réac, qu'il faudrait menacer d'une arme pour le voir porter un bonnet péruvien, manger bio ou rouler dans une caisse hybride polluante.
Et je pense pas être le seul (oui, camarades gauchistes à bonnet, membres de ce chouette forum, ce qui nous réunis ici, ce n'est pas d'avoir voter marie-ségo, sarko ou autre prétendant à la graisse de caribou. Ce qui nous réunis c'est qu'on arrête de nous casser les noix!!!! Et ça c'est ni de droite ni de gauche.)

Franchement ces milichiens font pitié, ils fileraient la gerbe à un rat...

S/Cdt Nicot

PH a écrit:

Piotr Handjob (Punk intello gauchiste, soixante-huitard attardé et libertaire)

Craven a écrit:.. et de faire du tam-tam à la sortie des lycées...