Berzingue est-il un alien?
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Berzingue est-il un alien?
Je commence à me poser une question :Berzingue est-il un alien? Quand je regarde les heures auxquelles il répond je suis halluciné 14h, 15h, 17h, 19h, 20h, 21h, 23h, 0h, 1h, 2h, 3h, 4h, 5h, 6h avec un gout particulièrement prononcé pour les heures avancées de la nuit. Berzingue dort-il?
clodo- Messages : 94
Date d'inscription : 19/02/2008
Re: Berzingue est-il un alien?
Que clodo se rassure. La lecture de mes commentaires précédents aurait pu lui faire comprendre que j'écris d'un endroit où il y a 6 hres de décalage en moins. Mais je serai aux heures "normales" françaises dans quelques semaines pour les mois à venir. Par contre je suis bel et bien un "alien" en quelque sorte. Car j'ai vécu il y a plusieurs années en Amérique du nord, cette transformation que les Français - fumeurs, râleurs parfois, et non-fumeurs, hilares souvent - apprennent actuellement à banaliser : des espaces publics non-fumeurs.
Berzingue- Messages : 51
Date d'inscription : 24/12/2008
Re: Berzingue est-il un alien?
Tu connais Detroit et Chicago, Berzingue ?
Craven- Messages : 226
Date d'inscription : 20/01/2008
Re: Berzingue est-il un alien?
Je suis amateur du Var en France surtout en hiver et au printemps, parfois à l'automne . Mais là j'apprend qu'il vient de tomber 16 cm de neige à Marseille.... Pour les terrasses c'est peut-être mieux à Chamrousse.
Détroit, j'ai visité en 1966, et j'y suis jamais retourné depuis. Trop déprimant. Quant à Chicago j'ai jamais visité, sinon passé deux fois au large en voiture sur la 80, La dernière fois il y a trois ans en route vers Cheyenne (Wyoming) et ensuite San Franscisco. Une tournée de 21,000 km (env. 30 centimes /litre) des USA en près de 4 mois. Faites ça un jour.... L'espace - y compris pour fumer - y est beaucoup plus sympathique que bien des gens qu'on trouve dans le Midwest. Pour les gens je préfère la France... Même les fumeurs...
Détroit, j'ai visité en 1966, et j'y suis jamais retourné depuis. Trop déprimant. Quant à Chicago j'ai jamais visité, sinon passé deux fois au large en voiture sur la 80, La dernière fois il y a trois ans en route vers Cheyenne (Wyoming) et ensuite San Franscisco. Une tournée de 21,000 km (env. 30 centimes /litre) des USA en près de 4 mois. Faites ça un jour.... L'espace - y compris pour fumer - y est beaucoup plus sympathique que bien des gens qu'on trouve dans le Midwest. Pour les gens je préfère la France... Même les fumeurs...
Berzingue- Messages : 51
Date d'inscription : 24/12/2008
Re: Berzingue est-il un alien?
Berzingue a écrit:Je suis amateur du Var en France surtout en hiver et au printemps, parfois à l'automne . Mais là j'apprend qu'il vient de tomber 16 cm de neige à Marseille.... Pour les terrasses c'est peut-être mieux à Chamrousse.
Détroit, j'ai visité en 1966, et j'y suis jamais retourné depuis. Trop déprimant. Quant à Chicago j'ai jamais visité, sinon passé deux fois au large en voiture sur la 80, La dernière fois il y a trois ans en route vers Cheyenne (Wyoming) et ensuite San Franscisco. Une tournée de 21,000 km (env. 30 centimes /litre) des USA en près de 4 mois. Faites ça un jour.... L'espace - y compris pour fumer - y est beaucoup plus sympathique que bien des gens qu'on trouve dans le Midwest. Pour les gens je préfère la France... Même les fumeurs...
C'est un de mes rêves !
Moi plus que la 66 (Chicago-L.A, ville qui ne m'attire pas du tout), c'est la Highway 61 que j'aimerais faire ... De New Orleans à Detroit. La vraie Amérique.
( Sinon, vous avez remarqué comment ces non-fumeurs sont étroits d'esprit et peu curieux des autres, ils longent Chicago, et n'y vont même pas ! )
( je précise que c'est de l'humour, pour éviter que pepito ne commette un meurtre délibéré sur son voisin amateur de goldos )
Craven- Messages : 226
Date d'inscription : 20/01/2008
Re: Berzingue est-il un alien?
[quote="Craven"]
Je dois dire que cette année-là, je fis près de 32,000 km. jusqu'au Honduras et en revenant par la Californie. Avec 200$ en poche et en auto-stop presqu'exclusivement (sauf 300km sur un Dakota (DC 3) de la Guatemalian Airways). Ce fût mon Katmandou à moi. Avant les baba-cools et tout le reste... Ce fût pour moi l'année de toutes les initiations (les meilleures et les moins bonnes, mais en évitant les pires..) Mais déjà j'avais cessé de fumer depuis un an... Les 200$ avaient été économisés en partie en me privant de tafs...
En 1966, justement à partir de Détroit, j'ai parcouru en partie cette route 61 après St-Louis, le long du Mississippi jusqu'à Jackson et ensuite la Nouvelle Orléans et ensuite le Mexique et ensuite.... Bon, je vais pas vous raconter comment j'ai jeté ma gourme à 19 ans. Mais c'était vers la fin de la période des grandes manifs des Noirs pour l'égalité des droits dans le Deep South. Si vous voulez comprendre le contexte que j'ai connu à cette époque, je vous conseille chaleureusement le film de Norman Jewison « Dans la chaleur de la nuit - In the Heat of the Night » avec Sydney Poitier (non-fumeur) dans un de ses meilleurs rôles et surtout Rod Steiger (fumeur de cigarillos) inoubliable. Si vous ne connaissez pas ce film. Louez-le ou achetez-le!. C'est pour moi un film culte et le film qui illustre exactement l'univers de ce Sud dans la vallée du Mississippi que je découvrais un an avant la sortie de ce film (1967). Le "greasy spoon" sur le bord de la route inclus. J'oubliais de préciser que les blues du film sont de Quincy Jones. Un grand celui-là. Je fais allusion à la ville de Jackson (ne pas confondre avec Jacksonville en Floride) parce que c'est dans cette ville du Mississippi que je traversai quelque jours après, que s'y termina la grand manif "Against Fear" où fût assassiné son organisateur, John Meredith. Et je crois bien que le conducteur noir de Chicago qui me pris en stop ce soir-là vers la Nlle Orléans fût alors très heureux de m'avoir dans sa voiture. C'est une histoire que je raconterai un jour...Berzingue a écrit:
C'est un de mes rêves !
Moi plus que la 66 (Chicago-L.A, ville qui ne m'attire pas du tout), c'est la Highway 61 que j'aimerais faire ... De New Orleans à Detroit. La vraie Amérique.(...)
Je dois dire que cette année-là, je fis près de 32,000 km. jusqu'au Honduras et en revenant par la Californie. Avec 200$ en poche et en auto-stop presqu'exclusivement (sauf 300km sur un Dakota (DC 3) de la Guatemalian Airways). Ce fût mon Katmandou à moi. Avant les baba-cools et tout le reste... Ce fût pour moi l'année de toutes les initiations (les meilleures et les moins bonnes, mais en évitant les pires..) Mais déjà j'avais cessé de fumer depuis un an... Les 200$ avaient été économisés en partie en me privant de tafs...
Berzingue- Messages : 51
Date d'inscription : 24/12/2008
Re: Berzingue est-il un alien?
Dans la chaleur de la nuit est un petit chef d'oeuvre effectivement et un des pères du cinéma de "Blaxploitation". Films d'action et polars ( mais aussi mélos, épouvante, puis kung-fu ) mettant en scène des héros noirs flinguant des mafiosi (blancs souvents) c'était Black Caesar; Hell Up in Harlem, Accross 110th street ... De bons moments. Et effectivement au cinoche pas besoin de fumer. Je suis d'ailleurs pour l'interdiction du pop corn dans les salles
Craven- Messages : 226
Date d'inscription : 20/01/2008
Re: Berzingue est-il un alien?
Norman Jewison (L'Affaire Thomas Crown, Jesus Christ Super Star, etc) n'est pas noir. Il est né à Toronto. Le Blaxploitation est un cinéma de minoritaires (On Blacks, By Blacks, For Blacks) et si Sidney Poitier est bien le premier noir à jouer "sérieux" c'est d'abord pour du cinéma de blancs hollywoodiens (Devine qui vient dîner ce soir, The Defiant ones [La Chaîne] avec Tony Curtis...) dans les années soixantes. Donc plusieurs années avant les premiers films "blaxploitation des années soixante-dix : "Cotton come to Harlem" (1970). Le Blaxploitation est un genre qui est justement crée en réaction contre le cinéma "white liberal" (de gauche) dont in The Heat of The Night est l'archétype. Sydney Poitier n'est nullement représentatif des Noirs américains, ni dans le film (il est agent du FBI...) ni même dans la vie (il est d'origine jamaïcaine je crois). Le seul noir du film est Poitier, si ce ne sont un mécanicien et sa famille qui sont les seuls à lui offrir l'hospitalité dans cette ville ségrégué et des cueilleurs de coton vus à distance dans les champs avec leurs grands sacs trainés derrière eux. Exactement avec la même distance que je les découvrai dans mon voyage. Ces cueilleurs ont disparu depuis longtemps non seulement à cause des machines, mais le coton aussi a quasiment disparu...
L'intérêt de ce film, à la fois naïf (pour les héros) et réaliste (pour tous les autres protagonistes...) , c'est bien cette rencontre bien improbable entre le shériff (Rod Steiger) et le G men (FBI) noir dans un monde résolument hostile. C'est le pur produit d'un optimisme à la fois individualiste et américain, mais résolument dramatique dans sa description des protagonistes. Sydney n'est pas seulement le premier noir avec un rôle sérieux dans le cinéma américain (et même tout court..?) mais aussi le premier qui peut-être donna une belle raclée à un blanc. Et ce avec une élégance pour cela et le reste que j'admire toujours. Plus tard Sydney Poitier jouera bien sûr dans des films du genre Blaxploitation, mais ce n'était déjà plus la même chose, ni la même magie.
L'intérêt de ce film, à la fois naïf (pour les héros) et réaliste (pour tous les autres protagonistes...) , c'est bien cette rencontre bien improbable entre le shériff (Rod Steiger) et le G men (FBI) noir dans un monde résolument hostile. C'est le pur produit d'un optimisme à la fois individualiste et américain, mais résolument dramatique dans sa description des protagonistes. Sydney n'est pas seulement le premier noir avec un rôle sérieux dans le cinéma américain (et même tout court..?) mais aussi le premier qui peut-être donna une belle raclée à un blanc. Et ce avec une élégance pour cela et le reste que j'admire toujours. Plus tard Sydney Poitier jouera bien sûr dans des films du genre Blaxploitation, mais ce n'était déjà plus la même chose, ni la même magie.
Berzingue- Messages : 51
Date d'inscription : 24/12/2008
Troll : un piège à cons
Troll : un piège à cons
Dernière édition par Pepito Pérez le Mar 12 Mai 2009 - 21:55, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Berzingue est-il un alien?
Berzingue a écrit:Norman Jewison (L'Affaire Thomas Crown, Jesus Christ Super Star, etc) n'est pas noir. Il est né à Toronto. Le Blaxploitation est un cinéma de minoritaires (On Blacks, By Blacks, For Blacks) et si Sidney Poitier est bien le premier noir à jouer "sérieux" c'est d'abord pour du cinéma de blancs hollywoodiens (Devine qui vient dîner ce soir, The Defiant ones [La Chaîne] avec Tony Curtis...) dans les années soixantes. Donc plusieurs années avant les premiers films "blaxploitation des années soixante-dix : "Cotton come to Harlem" (1970). Le Blaxploitation est un genre qui est justement crée en réaction contre le cinéma "white liberal" (de gauche) dont in The Heat of The Night est l'archétype. Sydney Poitier n'est nullement représentatif des Noirs américains, ni dans le film (il est agent du FBI...) ni même dans la vie (il est d'origine jamaïcaine je crois). Le seul noir du film est Poitier, si ce ne sont un mécanicien et sa famille qui sont les seuls à lui offrir l'hospitalité dans cette ville ségrégué et des cueilleurs de coton vus à distance dans les champs avec leurs grands sacs trainés derrière eux. Exactement avec la même distance que je les découvrai dans mon voyage. Ces cueilleurs ont disparu depuis longtemps non seulement à cause des machines, mais le coton aussi a quasiment disparu...
L'intérêt de ce film, à la fois naïf (pour les héros) et réaliste (pour tous les autres protagonistes...) , c'est bien cette rencontre bien improbable entre le shériff (Rod Steiger) et le G men (FBI) noir dans un monde résolument hostile. C'est le pur produit d'un optimisme à la fois individualiste et américain, mais résolument dramatique dans sa description des protagonistes. Sydney n'est pas seulement le premier noir avec un rôle sérieux dans le cinéma américain (et même tout court..?) mais aussi le premier qui peut-être donna une belle raclée à un blanc. Et ce avec une élégance pour cela et le reste que j'admire toujours. Plus tard Sydney Poitier jouera bien sûr dans des films du genre Blaxploitation, mais ce n'était déjà plus la même chose, ni la même magie.
C'est très vrai, mais le cinéma de blaxploitation a en fait toujours existé. Un spécialiste citait des films d'épouvante très anciens (Cf. les boni sur le dvd du mauvais Black Godfather, édité en dvd chez ... Le chat qui fume ). Ces films de Blaxploitation rencontraient un gros succès auprès des blancs aussi, dans les drive-in, sur la 42ème rue...
Craven- Messages : 226
Date d'inscription : 20/01/2008
Re: Berzingue est-il un alien?
Que le cinéma "All Black" ait toujours existé je n'en doute pas. On appelait cela dans les années 30 et 40, les "Race Movies". Et il y avait un sous-genre d'horreur style vaudou, il est vrai. Mais après cela il faut attendre le Blaxploitation des années 70 pour retrouver des films d'horreur exclusivement noirs et qui ne caricaturent pas les Noirs. L'expression Blaxploitation comme telle n'apparaît pas avant la toute fin des années soixantes semble-t-il. Ses ancêtres sont les "Race Movies".
Des films d'horreur sur la 42e rue, j'en ai vu au moins un avec un noir (comme victime...), j'ai oublié le titre, mais c'était par erreur de ma part. Je pensais plutôt voir un film "nudies" de Ross Meyer... C'était en 1964 je crois, à l'occasion de mon premier voyage à New York....
Je n'étais pas amateur des films blaxploitation. D'une part je n'avais nulle envie de fréquenter des quartiers comme Harlem ou South Boston où se trouvaient les salles idoïnes et d'autre part j'avais de la difficulté avec le "Black English" et surtout l'esprit du ghetto. Et j'avais - il faut le dire - mes préjugés évidemment. Les Noirs du Deep South des années soixantes n'avaient rien à voir avec ceux des villes du nord dans les années 70. Ne pas oublier qu'on était en pleine période Black Panthers...
Des films d'horreur sur la 42e rue, j'en ai vu au moins un avec un noir (comme victime...), j'ai oublié le titre, mais c'était par erreur de ma part. Je pensais plutôt voir un film "nudies" de Ross Meyer... C'était en 1964 je crois, à l'occasion de mon premier voyage à New York....
Je n'étais pas amateur des films blaxploitation. D'une part je n'avais nulle envie de fréquenter des quartiers comme Harlem ou South Boston où se trouvaient les salles idoïnes et d'autre part j'avais de la difficulté avec le "Black English" et surtout l'esprit du ghetto. Et j'avais - il faut le dire - mes préjugés évidemment. Les Noirs du Deep South des années soixantes n'avaient rien à voir avec ceux des villes du nord dans les années 70. Ne pas oublier qu'on était en pleine période Black Panthers...
Berzingue- Messages : 51
Date d'inscription : 24/12/2008
Re: Berzingue est-il un alien?
Berzingue a écrit:Les Noirs du Deep South des années soixantes n'avaient rien à voir avec ceux des villes du nord dans les années 70. Ne pas oublier qu'on était en pleine période Black Panthers...
Les gens du sud n'ont rien à voir avec les gens du nord, comme partout.
Mais je vois pas ce que tu veux dire par la ... Le Nord était plus "rough","though" ?
Craven- Messages : 226
Date d'inscription : 20/01/2008
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