A qui le tour ?
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A qui le tour ?
INFO LEPOINT.FR : des pesticides dans le vin
J-M.D, C.L et O.R.
Vignes en France. 24/09/05. © Ceyrac / AFP.
Imprimez Réagissez Classez Des teneurs en pesticides jusqu'à 5 800 fois plus élevées que dans l'eau potable ! C'est ce que le réseau d'ONG Pesticide Action Network Europe vient de trouver dans une bouteille de vin. Voir le document .
Quarante flacons de vin rouge en provenance de France, d'Autriche, d'Allemagne, d'Italie, du Portugal, d'Afrique du Sud, d'Australie et du Chili, ont été analysés. Résultat : tous contiennent des pesticides, avec en moyenne plus de 4 substances différentes par bouteille, et parfois jusqu'à dix. Toutes, sauf les 6 issues de l'agriculture "biologique". Une seule d'entre elles, du vin de Bourgogne, recelait de faibles traces d'un seul produit. Une contamination a priori due aux pulvérisations effectuées sur les parcelles voisines "conventionnelles".
Il n'existe pas de limite maximale autorisée pour les pesticides dans le vin. À défaut, on se réfère à celles relatives au seul raisin qui sont - selon l'ONG - très élevées, compte tenu du nombre de traitements subis par la vigne. 20 % des pesticides utilisés en agriculture sont destinés à la vigne, qui ne représente pourtant que 3 % de la surface agricole. C'est pourquoi, si l'on compare aux concentrations maximales admises dans l'eau du robinet, on retrouve dans certaines bouteilles des teneurs 5 800 fois supérieures.
Parmi les vins français analysés contenant des pesticides, on trouve un Bourgogne Santenay Premier cru (9 substances différentes), un Bordeaux Pomerol (, Bourgogne Auxey Duresses (5) un Bordeaux Pessac-Léognan cru classé (5), Bourgogne Mercurey Premier cru (3), un Pessac-Léognan cru classé (3), un Bordeaux Lalande de Pomerol (3), un Bordeaux Pessac-Léognan (3), Bordeaux Saint-Estèphe cru classé (2) et un Bordeaux Pomerol (2).
Un pavé dans la mare du Landerneau viticole.
source http://www.lepoint.fr/actualites-societe/info-lepoint-fr-des-pesticides-dans-le-vin/920/0/232195
J-M.D, C.L et O.R.
Vignes en France. 24/09/05. © Ceyrac / AFP.
Imprimez Réagissez Classez Des teneurs en pesticides jusqu'à 5 800 fois plus élevées que dans l'eau potable ! C'est ce que le réseau d'ONG Pesticide Action Network Europe vient de trouver dans une bouteille de vin. Voir le document .
Quarante flacons de vin rouge en provenance de France, d'Autriche, d'Allemagne, d'Italie, du Portugal, d'Afrique du Sud, d'Australie et du Chili, ont été analysés. Résultat : tous contiennent des pesticides, avec en moyenne plus de 4 substances différentes par bouteille, et parfois jusqu'à dix. Toutes, sauf les 6 issues de l'agriculture "biologique". Une seule d'entre elles, du vin de Bourgogne, recelait de faibles traces d'un seul produit. Une contamination a priori due aux pulvérisations effectuées sur les parcelles voisines "conventionnelles".
Il n'existe pas de limite maximale autorisée pour les pesticides dans le vin. À défaut, on se réfère à celles relatives au seul raisin qui sont - selon l'ONG - très élevées, compte tenu du nombre de traitements subis par la vigne. 20 % des pesticides utilisés en agriculture sont destinés à la vigne, qui ne représente pourtant que 3 % de la surface agricole. C'est pourquoi, si l'on compare aux concentrations maximales admises dans l'eau du robinet, on retrouve dans certaines bouteilles des teneurs 5 800 fois supérieures.
Parmi les vins français analysés contenant des pesticides, on trouve un Bourgogne Santenay Premier cru (9 substances différentes), un Bordeaux Pomerol (, Bourgogne Auxey Duresses (5) un Bordeaux Pessac-Léognan cru classé (5), Bourgogne Mercurey Premier cru (3), un Pessac-Léognan cru classé (3), un Bordeaux Lalande de Pomerol (3), un Bordeaux Pessac-Léognan (3), Bordeaux Saint-Estèphe cru classé (2) et un Bordeaux Pomerol (2).
Un pavé dans la mare du Landerneau viticole.
source http://www.lepoint.fr/actualites-societe/info-lepoint-fr-des-pesticides-dans-le-vin/920/0/232195
El Tigré- Messages : 107
Date d'inscription : 01/02/2008
Re: A qui le tour ?
http://www.bakchich.info/article3179.html
Goût de bouchon, faut pas pousser trop loin !
In vino veritas | samedi, 29 mars 2008 | par Jean-Pierre Bacchus
Notre chroniqueur part cette semaine en guerre contre les bouchons en plastiques, qui remplacent subrepticement le liège, pour éviter le goût de bouchon. Halte au zéro défaut !
Amateurs et professionnels du vin le redoutent. Le goût de bouchon est, en effet, l’ennemi le plus sournois des accros du goulot. L’expérience, récemment vécue avec une bouteille - normalement excellentissime - de Ducru-Beaucaillou 1985, Grand Cru Classé de Saint-Julien, plonge dans la plus grande détresse l’hôte enthousiaste à l’idée d’ouvrir une bonne bouteille pour ses copains. Mais elle fait aussi enrager le restaurateur ou le caviste et figure parmi les principaux casse-tête du vigneron.
Ce défaut, qui s’explique par la trop grande présence d’une molécule (la trichloroanisol : TCA) dans les bouchons de liège, a longtemps fait partie du folklore. Aujourd’hui, dans l’univers du zéro défaut et du principe de précaution, c’est fini. Plus possible d’accepter un goût de bouchon, qu’il s’agisse de bouteilles à des prix exceptionnels ou pas. Comme le Coca-Cola, l’Orangina ou le Perrier (qui ne risquent pas - eux - d’être bouchonnés), le vin doit se plier à certaines normes de qualité. Qui accepterait en effet que 5 à 10% de la production mondiale de lait présente un défaut olfactif et gustatif ?
C’est pourtant ce qui se passe pour le vin. En France, nombre de cavistes se plaignent - eux - d’avoir de plus en plus souvent 1 bouteille bouchonnée par caisse de 12. Conséquence logique - et un peu dure à avaler - le bouchon de liège se voit doubler, doucement mais sûrement, par son cousin en synthétique et … par la très peu poétique capsule à vis.
Certes, le liège représente encore 66 % des flacons commercialisés sur l’ensemble de la planète. Aux Etats-Unis, le synthétique bouche déjà une bouteille sur deux et la capsule a gagné la partie sur les vins blancs australien et néo-zélandais. En France, quelques grosses maisons, comme Laroche à Chablis, l’ont aussi adopté. Plus cher (jusqu’à 10 centimes contre 7 pour le synthétique et 5 pour la capsule), le bouchon de liège est, en revanche, plus écologique que ses rivaux.
Mais, les fabricants de bouchons en liège n’ont pas dit leur dernier mot. Depuis des années, ils travaillent d’arrache-pied pour éradiquer le TCA, notamment grâce à un traitement au gaz carbonique.
Attaché au gouleyant « plop » qui accompagne l’ouverture de mes flacons préférés, et soucieux de pouvoir reboucher mes bouteilles avec le bouchon d’origine (ce qui relève de l’épreuve sportive avec l’ersatz en synthétique), je suis - il faut l’avouer - à la solde de ce puissant lobby du liège. Sans pour autant accepter des pots-de-vin non bouchonnés des (gentils !) fabricants.
Goût de bouchon, faut pas pousser trop loin !
In vino veritas | samedi, 29 mars 2008 | par Jean-Pierre Bacchus
Notre chroniqueur part cette semaine en guerre contre les bouchons en plastiques, qui remplacent subrepticement le liège, pour éviter le goût de bouchon. Halte au zéro défaut !
Amateurs et professionnels du vin le redoutent. Le goût de bouchon est, en effet, l’ennemi le plus sournois des accros du goulot. L’expérience, récemment vécue avec une bouteille - normalement excellentissime - de Ducru-Beaucaillou 1985, Grand Cru Classé de Saint-Julien, plonge dans la plus grande détresse l’hôte enthousiaste à l’idée d’ouvrir une bonne bouteille pour ses copains. Mais elle fait aussi enrager le restaurateur ou le caviste et figure parmi les principaux casse-tête du vigneron.
Ce défaut, qui s’explique par la trop grande présence d’une molécule (la trichloroanisol : TCA) dans les bouchons de liège, a longtemps fait partie du folklore. Aujourd’hui, dans l’univers du zéro défaut et du principe de précaution, c’est fini. Plus possible d’accepter un goût de bouchon, qu’il s’agisse de bouteilles à des prix exceptionnels ou pas. Comme le Coca-Cola, l’Orangina ou le Perrier (qui ne risquent pas - eux - d’être bouchonnés), le vin doit se plier à certaines normes de qualité. Qui accepterait en effet que 5 à 10% de la production mondiale de lait présente un défaut olfactif et gustatif ?
C’est pourtant ce qui se passe pour le vin. En France, nombre de cavistes se plaignent - eux - d’avoir de plus en plus souvent 1 bouteille bouchonnée par caisse de 12. Conséquence logique - et un peu dure à avaler - le bouchon de liège se voit doubler, doucement mais sûrement, par son cousin en synthétique et … par la très peu poétique capsule à vis.
Certes, le liège représente encore 66 % des flacons commercialisés sur l’ensemble de la planète. Aux Etats-Unis, le synthétique bouche déjà une bouteille sur deux et la capsule a gagné la partie sur les vins blancs australien et néo-zélandais. En France, quelques grosses maisons, comme Laroche à Chablis, l’ont aussi adopté. Plus cher (jusqu’à 10 centimes contre 7 pour le synthétique et 5 pour la capsule), le bouchon de liège est, en revanche, plus écologique que ses rivaux.
Mais, les fabricants de bouchons en liège n’ont pas dit leur dernier mot. Depuis des années, ils travaillent d’arrache-pied pour éradiquer le TCA, notamment grâce à un traitement au gaz carbonique.
Attaché au gouleyant « plop » qui accompagne l’ouverture de mes flacons préférés, et soucieux de pouvoir reboucher mes bouteilles avec le bouchon d’origine (ce qui relève de l’épreuve sportive avec l’ersatz en synthétique), je suis - il faut l’avouer - à la solde de ce puissant lobby du liège. Sans pour autant accepter des pots-de-vin non bouchonnés des (gentils !) fabricants.
El Tigré- Messages : 107
Date d'inscription : 01/02/2008
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