Bar Fumeur
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Message  lmd8 Lun 31 Mar 2008 - 11:54

"Actualité Loire-Atlantique
vendredi 28 mars 2008

Beaucoup de clients restent moins longtemps dans les bars-tabacs. Ou sortent fumer dehors et reviennent, comme Thierry, ici à Nantes. : Photo Nathalie Bourreau
Ces p'tits bars-tabacs qui ne s'en sortent plus
Deux mois après l'application de la loi d'interdiction de fumer dans les bars-tabacs, les pertes de chiffre d'affaires sur les consommations atteignent parfois 30 %. Enquête.
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Joël Lailler, dit « Joël le rebelle », le cafetier du Dresny, à Plessé, est devenu une figure emblématique. Sa grève de la faim l'a-t-il rendu populaire parmi les cafetiers ?

Certains louent son courage, sa détermination, et veulent faire un bout de chemin avec son association, qui propose que les bars-tabacs s'affichent comme fumeurs ou non fumeurs.

Quoi qu'il en soit, le décret du 2 janvier est durement ressenti. À Nantes, le chiffre d'affaires sur les consommations a baissé de 10 à 30 %. La vente de tabac a aussi baissé, à un degré moindre.

« Les clients restent moins longtemps »

« On souffre. J'ai perdu 20 % de chiffres d'affaires et de personnes. Le matin, j'ai beaucoup moins de monde et certains viennent juste prendre des cigarettes et s'en vont », raconte Mireille Alliot, patronne du Scoop, à Nantes.

« Certains s'en vont après une seule conso », explique le patron de la Brasserie des Facultés, à Nantes. « Les clients ne prennent qu'un café le matin et s'en vont », ajoute un autre. Et une tradition décline : les tournées d'apéros qu'on s'offre entre clients. « Les tournées durent moins longtemps », dit cet autre patron.

Parfois, c'est moins convivial. « Quand ceux qui sortent fumer dehors reviennent dans la discussion, ça coupe l'ambiance », raconte la patronne du Rond-point de Vannes, à Nantes, qui perd 200 € chaque matin sur les cafés. Ailleurs, rien n'a changé. Et il arrive que l'atmosphère qu'on y respire maintenant séduise même des gros fumeurs. Qui vont, même sous la pluie, fumer dehors.

« Ça n'a pas attiré les non-fumeurs »

Cet air plus pur a-t-il attiré de nouveaux clients ? Pas sûr. « Les non-fumeurs ne viennent pas plus », dit Évelyne, la patronne du Sulky, près de l'hippodrome, à Nantes, qui affirme avoir perdu « 10 % de chiffres sur les consommations et 5 % sur le tabac ». « Les non-fumeurs n'en profitent pas. Souvent, ils n'ont pas la culture des bars et ne viennent qu'une fois pas mois », dit une autre.

« On aimerait des aides »

Et la loi, bénéfique pour la santé publique, pour le personnel et les clients, n'est pas toujours comprise. « On n'a pas prouvé le tabagisme passif », dit une autre patronne à Nantes. Le plus souvent, les cafetiers regrettent la brutalité d'une interdiction prise sans aménagement.

Résister ou s'adapter, le débat traverse la profession. « On aimerait qu'il y ait des aides pour aménager des fumoirs comme celles qu'on touche des Douanes pour installer des rideaux de fer pour la sécurité. Un fumoir, ça coûte environ 10 000 € », dit le patron du Bar-tabac bleu, à Nantes. « Car pour l'instant, ceux qui vont s'en sortir sont ceux qui ont des terrasses pour les fumeurs ».

Frédéric Testu


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lmd8

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