les escrocs contre-attaquent (Le Figaro)

Un article du Figaro apporte une nouvelle édifiante! les escrocs statisticiens dégainent déjà leur "étude" à peine 6 semaines après l'interdiction. Qu'ils aient réussi en si peu de temps de ficeller une manipulation pour faire apparaître une "baisse brutale" des infarctus en France, bravo les gars!

http://www.lefigaro.fr/actualites/2008/02/23/01001-20080223ARTFIG00146-interdiction-de-fumerles-infarctus-deja-en-baisse.php

"Interdiction de fumer : les infarctus déjà en baisse"

"Moins de deux mois après l'entrée en vigueur de la loi, un rapport remis hier à Roselyne Bachelot montre ses effets bénéfiques immédiats sur la santé.
Un mois et demi seulement après son entrée en vigueur dans les cafés, hôtels, discothèques et restaurants français, l'interdiction totale de fumer a déjà un résultat spectaculaire. Une chute brutale, de l'ordre de 15 %, des admissions aux urgences pour infarctus du myocarde a ainsi été mesurée depuis le 1er janvier 2008 (par rapport au même mois des deux années précédentes). Ce tout premier indicateur (*), issu de la base de données Oscour, géré par l'Institut national de veille sanitaire (INVS), a été communiqué hier au ministre de la Santé, Roselyne Bachelot.

« Si on extrapole à l'année, ceci conduirait à faire baisser de 10 000 le nombre d'infarctus en 2008 », anticipe le pneumologue Bertrand Dautzenberg, qui a été mandaté en 2006 par le ministère de la Santé pour coordonner l'évaluation sanitaire de l'interdiction totale de fumer dans les lieux publics. Ce bon résultat, qui intervient aussitôt après la mise en place de la mesure, s'inscrit dans une tendance déjà constatée en Irlande ou en Italie. Dans ce dernier pays, une étude vient ainsi de montrer une réduction de 11,2 % du taux annuel d'accidents coronaires aigus chez les 35-64 ans (voir nos éditions du 14-2-2008).

La baisse est toutefois à prendre avec précaution. « En tenant compte d'une marge d'erreur de quatre points, la baisse des infarctus du myocarde sera à terme probablement comprise entre 11 et 19 % », précise le Pr Dautzenberg, également président de l'Office français de prévention du tabagisme (OFT).

D'autant qu'une météo plus douce cette année pourrait en partie expliquer la diminution des hospitalisations pour crises cardiaques. Aussi, l'étude approfondie Evincor, actuellement menée par le Pr Daniel Thomas (Institut de cardiologie), sera-t-elle déterminante pour affiner cette première estimation. Ses conclusions sont attendues en juin.



Pas d'impactsur la consommation


L'indicateur mensuel du tabagisme passif révèle encore une diminution du même ordre des accidents vasculaires cérébraux (AVC). « Mais il faudra attendre au moins trois mois pour confirmer cette baisse, qui n'a pas été étudiée de façon parfaite dans les autres pays », peut-on lire dans le document remis hier à Roselyne Bachelot.

Interrogés par leurs médecins du travail, les serveurs et autres salariés du secteur font, de leur côté, état de symptômes respiratoires et oculaires (toux, irritation du nez et des yeux, essoufflement, etc.) en baisse.

Une chose est sûre, l'air est plus pur dans les cafés, les restaurants et les discothèques depuis le 1er janvier dernier. Le taux de pollution par particules fines a diminué de 35 % en moyenne, selon des mesures réalisées le mois dernier par l'OFT dans cinq villes. Surtout, alors que plus de la moitié des cafés visités en 2007 dépassaient le seuil d'alerte à la pollution des villes, ils ne sont plus que 13, 2 % dans ce cas en janvier.

« Les bénéfices sur la santé ne sont pas apparus après l'application de la mesure en entreprise, mais dans les cafés et restaurants, souligne le Pr Dautzenberg. Cela montre que ce secteur était un vecteur important d'exposition au tabagisme passif. Les pays européens qui laissent fumer dans leurs cafés pourront s'inspirer de ce constat. »

La mesure n'a en revanche eu aucun impact sur la consommation de tabac. Ni chute des ventes de cigarettes, ni affluence dans les consultations de tabacologie : les fumeurs n'ont pas été poussés à arrêter par cette législation plus dure. Les ventes de substituts nicotiniques et les appels passés à Tabac info service sont eux aussi restés stables."

Peut-être devrait-on côtiser pour payer une bourse d'études à Roselyne Bachelot?

j'ai lu l'article sur le parisien ils ce foutent de nous

a croire que toutes les personnes qui ont fais des infarctus cotoyés nos cafés, restaurants etc ...
la prochaine étape doit étre l'alcool encore un fléau qui va nous retomber sur le dos.

Mais qu'il nous dise clairement que les bistros sont des indésirables en france.

aller a +

Il est impossibe de faire des études fiables en 6 semaines. Ces études étaient déjà dans leur tiroir bien avant le 1 janvier. Le fait que les politiques les acceptent sans se poser aucune question prouve bien qu'ils ne sont pas interessé par la réalité mais qu'ils sont engagés eux aussi dans une croisade. Ce qui également surprenant c'est qu'aucun medecin, aucun scientifique ne s'insurge. C'est toute la communauté scientifique qui est décredibilisée et ridiculisée.

Comment peut-on obtenir des résultats quantitatifs aussi spectaculaires en si peu de temps?
Y a-t-il déjà eu des variations comparables, disons dans les 10 dernières années, c’est-à-dire hors réglementation?
En fréquentant bars et discothèques, avez-vous vu les clients tomber comme des mouches pour cause de malaise cardiaque?
Qui peut croire que sur une année, la fréquentation des LDC est à l’origine de 10 000 infarctus?
Le Pr Dautzenberg, activiste anti-tabac bien connu, est en charge de l’évaluation des conséquences sanitaires de l’interdiction. Confie-t-on une mission sur l’armée à un objecteur de conscience ou un marchand de canons, sur la laïcité à un scientologue ou un franc-maçon, sur le droit du travail à un cégétiste ou un grand patron ?

Cette annonce a été repris dans les résumés de début de JT de France 2. Reportage à venir. Cela risque d'être folklorique.

Le reportage illustre l'article du figaro avec une intervention de Dautzenberg. Le Figaro et FR2 meme combat: à qui sera le plus lèche c.. .

je te ressure même repportage sur tf1
de plus je viens de laisser un petit texte sur dnf. premiere fois que je vais sur le forum de dnf il sont vraimment trés agrésifs dommage il non vraimment rien compris. dnf aurai du etre traduit autrement.

a plus

Le mot statistique vient d'Etat. La statistique, initialement, devait fournir au Roi un état de l'Etat : nombres d'habitants, etc... Ces statistiques ne faisaient pas l'objet de publications et ne servaient pas à la propagande. L'inventeur de la statistique scientifique est Francis Galton, cousin de Darwin, également fondateur de l'eugénisme. La statistique scientifique de Galton est faite pour prouver des thèses racistes et être publiées pour inciter au mépris et à la haine. C'est de la propagande en faveur de thèses scientifiques à caractère politique. Dans les sociétés eugénistes - comme la nôtre - l'emploi politique de la statistique est habituel. La statistique ne présente aucune valeur de véracité. Ce n'est qu'un outil de propagande. Il faut rendre à la science sa dignité pour rendre à l'homme sa liberté. Nous sommes loin de pareille révolution épistémologique. .

Le sujet passe en boucle sur BFM.

je viens de consulter le détail de la dépêche. Détail est le mot: l'Institut de Veille sanitaire a relevé une "diminution des symptômes respiratoires et oculaires des employés de la restauration de - 13 à - 67% entre janvier 2007 et janvier 2008". Quelle précison! Sauf que - 13 à - 67 ( selon quoi ? ), ça fait une amplitude de 1 à 5. J'ignorais que des stats spécifiques sur le personnel de la restauration étaient tenues à jour aussi scrupuleusement, j'espère qu'on suit d'aussi près le taux de pneumonies des fumeurs en extérieurs. Intéressant aussi, la phrase de Dautzenberg: "les bénéfices pour la santé ne sont pas apparus après application de la mesure dans les entreprises". Ce qui signifie que l'interdiction sur le lieu de travail hors LDC n'a servi à rien. Et si l'exposition à la fumée peut avoir des conséquences aussi fulgurantes que les 10 000 infarctus ( presque 10% du total annuel en France! ) attribués au tabagisme dans les LDC, comment se fait-il qu'il n' y ait pas eu de variation, ne serait-ce que marginale, dans les entreprises...?

bonsoir,
les médias font de plus en plus de dégats.
ils sont tous ravis sur dnf par cette derniere info qu'ils ne vont surtout pas mettre en doute.
par contre ils mettent toujours en doute la baisse d'activité des bars et bar tabac (tjs sur dnf).
comment peut on en 6 semaines affirmer des effets aussi positif? les infarctus deja en baisse !! mais au mois de mars peut etre que ce sera le contraire, je pense qu'il faut plusieurs mois pour faire une étude et connaître exactement s'il y a eu un effet positif.

Verifié la baisse de chiffres d'affaires des commerçants est ULTRA simple, descendez en bas de chez, et questionné le premier bistrot que vous aurez croisé...Bouché vos oreilles, parceque ca va râler !

au rythme constaté sur 6 semaines, l’interdiction dans les lieux de convivialité entraînerait 10 000 infarctus de moins, soit 10 à 15 % du total annuel. Sachant que selon les études anti-tabac elles-mêmes, 80 à 90 % du tabagisme passif a lieu au domicile, l’arrêt du tabac dans le cadre domestique aboutirait-il à la quasi-disparition des infarctus en France?

au rythme d'une baisse des infarct' de 15% en 6 semaines, le taux d'infarctus devient négatif dès décembre de cette année.

à cette date, donc, nous pourrons voir les victimes d'infarctus se lever de leur lit de soins intensifs et arracher leurs sondes pour aller yoguer.


comment un journaliste sérieux peut il répandre ce genre de nouvelle!


il me semble que "propagation de fausses nouvelles" est un délit pénal.


Merci à nos camarades juristes d'infirmer ou de confirmer.

S/Cdt Nicot

excellente idée, Sous-Commandant ! Mais alors, la moitié des journalistes devraient déjà se trouver en prison.... vu tous ceux qui ont parlé de "6000 morts" du tabagisme passif en France, qui ont cité l'étude du Piémont, devanant des "résultats spéctaculaires" en Italie.... etc.

Mais une tribune dans un grand journal sur le risque de décrédibilisation de la science dans son ensemble qu'entraînent ces études bidons serait plus que bienvenus! Fait intéressant, quasiment aucun des lecteurs du Figaro ou de Libération croit à la véricidité de cette étude, alors qu'ils ne sont pas forcément au courant des manipulations des études du Piémont, de Helena, Pueblo, etc. Déjà, à cause de ces charlots, plus personne ne croit à la science et auw statistiques.

Et Hop Encore un article dans le Parisien du Dimanche. Et la en plus de reprendre dans les grandes lignes les conneries du figaro eux ils en rajoutent. Et oui ceux qui sont contre le decret seraient je cite potentiellement responsables d infarctus et de MORTS. Si ca c est pas de la diffamation.

à propos de la baisse spectaculaire des accidents cardio-vasculaires, infarctus notamment ( - 15%, avec une marge d’erreur reconnue de 4 points ) ), enregistrées sur les 6 premières semaines de 2008 - des données qui ne proviennent toujours pas d’études épidémiologiques mais de corrélations statistiques effectuées à partir des admissions aux urgences des hôpitaux:
Au rythme constaté sur quelques semaines, l’interdiction dans les lieux de convivialité entraînerait, nous indique-t-on, 10000 infarctus de moins sur un total annuel national d’environ 120 000. Etant donné que selon les études anti-tabac, 80 à 90 % du tabagisme passif a lieu au domicile, peut-on croire que l’arrêt du tabac dans le cadre domestique aboutirait, toujours par projection, à la quasi-disparition des infarctus en France?
Et, soumis à l’épreuve des faits comme pour faire mieux ressortir les résultats prétendument obtenus dans les LDC, l’autorité médicale spécialisée admet aujourd’hui, après avoir affirmé que l’interdiction sur le lieu de travail sauverait de nombreuses vies, que ses bénéfices pour la santé ne sont pas apparus dans les entreprises. Or, les études européennes concluaient à un taux de mortalité par tabagisme passif sur les lieux de travail plus de 15 fois supérieur à celui des lieux de convivialité. Comment l’interdiction peut-elle avoir maintenant des résultats pratiquement nuls sur les uns et positivement fulgurants dans les autres, où l‘on fume plus intensément certes mais que l’on fréquente, sauf exception, bien moins souvent et longtemps que les premiers?
Il serait également intéressant de se procurer des chiffres sur l’évolution du nombre d’infarctus sur, disons les 10 dernières années. Je n’en sais strictement rien mais il faudrait s’assurer que la variation que l’on nous annonce n’a pas de précédent. Enfin, pour avoir navigué sur les forums de journaux consacrés à cette info ( merci à belsha pour son post sur libé ), j'ai l'impression - qui n'a rien de scientifique - que la tonalité dominante des réactions est plutôt ironique, sceptique, voire même indignée, même chez des non-fumeurs. Je prends peut-être mes désirs pour des réalités mais je me demande si le lobby anti-tabac n'a pas poussé le bouchon un peu loin

Les décès par infarctus ont baissé de 50% entre 1995 et 2005:

http://www.lefigaro.fr/sante/2008/02/08/01004-20080208ARTFIG00062-les-deces-par-infarctusen-forte-baisse-en-france.php


Bref, on se fout de notre gueule, encore une fois...

C'est un chiffre capital, il faudra le monter en épingle. Merci.

Merci beaucoup à tous les 2! Cigarissime, j'ai pensé exactement la même chose que toi, c'est sans doute une question de bon sens! Et Gambass, merci pour l'article, car nous avons bien besoin de nourrir notre argumentation d'exemples "intelligents" pour contrer la propagande mensongère et incroyablement bête que les pro-décrets nous assènent en permanence!
Bon courage à tous!

C'est partout pareil. Ils avaient annoncé une baisse des infarctus en Ecosse de 17% puis quelques semaines plus tard dans un autre articles il était annoncé que la baisse n'était que de 7% mais surtout que cela s"était déjà produit avant l'interdiction de fumer et que les medecins n'avaient pas pu expliquer pourquoi.
rien de nouveau sous le soleil

Attendez vous que de pseudos-chiffres soit parachuté tout les 15 jours pas les anti-tabac...

Des chiffres de plus en plus rigolo...

Comme l'a fait remarquer un lecteur du Figaro dans son commentaire: Dautzenberg c'est notre Lyssenko à nous.

Bah il faut bien tenter de montrer que ce décret n' avait pas que pour but de stigmatiser un mode de vie.

Et quand bien même qu'est ce qu'on s'en cogne de 11% d'infarctus en moins dans le Piémont et dans la Sarthe ?

A partir du moment ou même les chiffres les plus officiels sont présentés de façon bidon ( les victimes du tabagisme passif qui ne sont pas des non-fumeurs dans les lieux publics mais des fumeurs ... Chez eux ) on peut s'attendre à ce que les chiffres bidons soient la règle.

J'ai demandé au professeur Molimard ce qu'il pensait de cette annonce, et pour lui "Les conclusions de Dautzenberg me semblent tout à fait prématurées!", il joint aussi à son mail les courbes d'admission hospitalières pour infarctus en 2006, 2007 et le mois et demi de 2008 selon le réseau OSCOUR :



le professeur ajoute :
"Compte tenu de l'hiver particulièrement doux, on est à des niveaux atteints en juillet, septembre et octobre en 2006 et 2007. Il est parfaitement abusif d'attribuer aussi vite ce niveau relativement bas à l'interdiction de fumer, d'autant qu'elle ne touche qu'une faible partie de la population exposée au tabagisme passif dans des espaces publics, alors que la majorité de l'exposition se fait à domicile."

D'autre part à une question relative à son interview au sujet du CO et risques cardiaques du tabagisme pasif, et en particulier à :
"C'est-à-dire que, que vous fumiez peu ou beaucoup,… Si vous fumez quelques cigarettes, voire ce que l'on évoque pour le tabagisme passif, vous allez multiplier pas 1,5 le risque par rapport à celui qui ne fume pas et qui n'est pas exposé."

Le professeur répond :
"On inhale bien entendu beaucoup plus de CO en fumant qu'en respirant une atmosphère enfumée. Concernant le risque, tout doit dépendre évidemment de l'importance de l'enfumage et de la durée que d'exposition. Mais on n'a guère de données épidémiologiques solides. On peut estimer qu des barmen non-fumeurs courent un risque du fait du tabagisme passif, à en juger par des travaux sur leur élimination de cotinine urinaire, qui dans certains cas peut atteindre des niveaux atteints par certains fumeurs actifs. Mais à mon avis un risque vraiment significatif ne doit intéresser qu'une population relativement marginale."

Et un grand merci à monsieur Molimard pour sa disponibilité !