Le lobby anti-tabac part en guerre contre les cigarillos destinés aux jeunes
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Le lobby anti-tabac part en guerre contre les cigarillos destinés aux jeunes
MONTREAL — Les groupes de lutte contre le tabagisme partent en guerre contre les cigarillos, soutenant qu'ils ne sont que des cigarettes déguisées destinées aux jeunes et qui échappent en grande partie aux lois régissant le tabac.
Puisque l'enveloppe des cigarillos contient du papier mais aussi du tabac, ils tombent dans la catégorie des cigares et peuvent ainsi être vendus à l'unité ou en petits paquets de quatre ou cinq.
Les organismes soulignent que ces petits emballages rendent les cigarillos très accessibles pour les jeunes et, en plus, que les fabricants n'affichent les avertissements de santé qu'à l'arrière des petits paquets et pas du tout sur les emballages individuels.
Pourtant, les spécialistes notent que les cigarillos sont aussi, sinon plus nocifs que des cigarettes régulières et créent la même dépendance à la nicotine.
Les emballages à l'unité, très colorés, ressemblent à des crayons de couleur ou du brillant à lèvres, alors que les petits paquets de quatre ou cinq ont des allures qui laissent croire qu'il s'agit de friandises.
Plus encore, ces produits sont aromatisés, fruités ou sucrés, de manière à plaire aux jeunes.
"Onze pour cent des jeunes qui se disent non-fumeurs disent avoir consommé, ou consomment de façon régulière, des cigarillos, a précisé mardi en conférence de presse Mario Bujold, du Conseil québécois sur le tabac et la santé. Donc cette impression fausse de sécurité d'un produit qui, par ses couleurs, ses arômes, ne donne pas l'impression d'un produit aussi nocif que les cigarettes, et bien ça fonctionne pour les compagnies de tabac."
Des enquêtes réalisées auprès des jeunes de 12 à 17 ans démontrent ainsi que l'usage de la cigarette a diminué pour se situer à 15 pour cent, mais que l'usage des cigarillos a augmenté, passant de 15 pour cent en 2002 à 22 pour cent aujourd'hui, selon l'Institut de la statistique du Québec.
Les organismes de lutte contre le tabagisme demandent au ministre de la Santé, Philippe Couillard, qui tient jusqu'au 19 avril une consultation sur la réglementation touchant le tabac, de soumettre les cigarillos à la même réglementation que les cigarettes, surtout en ce qui a trait à la quantité minimale vendue ainsi qu'à l'affichage.
"En acheter un bâtonnet à la fois ou un mini-paquet à la fois (...) donne l'impression qu'on est des fumeurs occasionnels, qu'on n'est pas dépendants", a dit Flory Doucas, de l'organisme Médecins pour un Canada sans fumée.
"C'est un stratagème qui existe depuis longtemps, qui est développé par l'industrie du tabac. Il faut se rappeler qu'il y a une vingtaine d'années les cigarettes étaient vendues dans de petits paquets. Les gouvernements tardent à réagir par rapport aux cigarillos et l'industrie du tabac est consciente de ça", a-t-elle ajouté.
http://canadianpress.google.com/article/ALeqM5gV03ROUqmFpT7EtX-WUqBQ7VmVBw
Puisque l'enveloppe des cigarillos contient du papier mais aussi du tabac, ils tombent dans la catégorie des cigares et peuvent ainsi être vendus à l'unité ou en petits paquets de quatre ou cinq.
Les organismes soulignent que ces petits emballages rendent les cigarillos très accessibles pour les jeunes et, en plus, que les fabricants n'affichent les avertissements de santé qu'à l'arrière des petits paquets et pas du tout sur les emballages individuels.
Pourtant, les spécialistes notent que les cigarillos sont aussi, sinon plus nocifs que des cigarettes régulières et créent la même dépendance à la nicotine.
Les emballages à l'unité, très colorés, ressemblent à des crayons de couleur ou du brillant à lèvres, alors que les petits paquets de quatre ou cinq ont des allures qui laissent croire qu'il s'agit de friandises.
Plus encore, ces produits sont aromatisés, fruités ou sucrés, de manière à plaire aux jeunes.
"Onze pour cent des jeunes qui se disent non-fumeurs disent avoir consommé, ou consomment de façon régulière, des cigarillos, a précisé mardi en conférence de presse Mario Bujold, du Conseil québécois sur le tabac et la santé. Donc cette impression fausse de sécurité d'un produit qui, par ses couleurs, ses arômes, ne donne pas l'impression d'un produit aussi nocif que les cigarettes, et bien ça fonctionne pour les compagnies de tabac."
Des enquêtes réalisées auprès des jeunes de 12 à 17 ans démontrent ainsi que l'usage de la cigarette a diminué pour se situer à 15 pour cent, mais que l'usage des cigarillos a augmenté, passant de 15 pour cent en 2002 à 22 pour cent aujourd'hui, selon l'Institut de la statistique du Québec.
Les organismes de lutte contre le tabagisme demandent au ministre de la Santé, Philippe Couillard, qui tient jusqu'au 19 avril une consultation sur la réglementation touchant le tabac, de soumettre les cigarillos à la même réglementation que les cigarettes, surtout en ce qui a trait à la quantité minimale vendue ainsi qu'à l'affichage.
"En acheter un bâtonnet à la fois ou un mini-paquet à la fois (...) donne l'impression qu'on est des fumeurs occasionnels, qu'on n'est pas dépendants", a dit Flory Doucas, de l'organisme Médecins pour un Canada sans fumée.
"C'est un stratagème qui existe depuis longtemps, qui est développé par l'industrie du tabac. Il faut se rappeler qu'il y a une vingtaine d'années les cigarettes étaient vendues dans de petits paquets. Les gouvernements tardent à réagir par rapport aux cigarillos et l'industrie du tabac est consciente de ça", a-t-elle ajouté.
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